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°~ Déca-Dance ~°

4 juin 2007

Thor

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Fils d'Odin et de Jord, membre de l'Aesir, il était le dieu de la force et du tonnerre. Il était le principal ennemi des géants dont il brisait la tête avec son redoutable marteau Miollnir. Cette arme revenait toujours dans la main de Thor après l'avoir lancée mais il avait besoin de gants de fer et une ceinture de force (Megingiord) pour l'utiliser. Mjollnir qui signifie "la foudre étincelante" était porté en amulette autour du cou même pendant la christianisation de la Scandinavie.

Thor est allé tout autour de la terre dans son chariot tiré par deux boucs Tanngniost et Tanngrisnir. Ces boucs ont la possibilité de se régénérer après avoir été mangés. Cependant, un soir alors que Thor festoyait avec ses hôtes, le fils de la famille se dit qu'il avait envie de manger de la moelle. Ainsi, il prit un os d'une patte antérieure et le broya pour en extraire la moelle tant convoitée. Le lendemain matin, quand les boucs se régénérèrent l'un des deux boitait du fait que l'os avait été broyé. Thor en fut irrité et emmena le jeune garçon comme serviteur pour se rembourser. Il vivait à Thruthheim dans sa résidence de Bilskinir l'étincelante. Sa femme est Sif aux cheveux d'or. Les cheveux de cette dernière sont réellement d'or. Loki ayant coupé les cheveux de sa femme, Thor menaça de lui fracasser la tête avec Miolnir et demanda à Loki d'arranger cela. Ce dernier demanda aux Alfes noirs de confectionner une chevelure en or pour apaiser Thor.

Cette chevelure avait la propriété de pousser comme de vrais cheveux. Ainsi les nordiques appelaient aussi l'or la chevelure de Sif.

Thor sera vaincu lors du crépuscule des dieux. Il le sait. Il s'entre-tuera avec le serpent du Migard. Il était le dieu le plus adoré par les hommes à qui il assurait la fertilité.

mjoll1_1_Il aurait pu le tuer une fois. Alors qu'il était dans une barque, il lança un grappin dans l'eau avec une tête de bœuf comme appât. Le serpent du Migard mordit à "l'hameçon" et Thor commença à le hisser, mais avant qu'il ait pu finir, son accompagnateur, un Géant du givre, pris peur et coupa la ligne alors que Thor s'apprêtait à le tuer d'un coup de Miolnir. Le serpent plongea aussitôt dans la mer. Les textes disent que Thor ne le reverra plus jamais avant le crépuscule des dieux.
Un matin en s'éveillant, Thor s'aperçoit que son marteau a disparu. troublé, il va prendre conseil au près de Loki. "Le marteau précieux, dit Loki a sans doute été ravi par quelque géant". Et il s'offre lui-même de chercher le marteau. Pour la recherche du marteau, il emprunte à la déesse Freyja son vêtement magique à plumes, qui permet de traverser les airs et gagne à tire d'ailes le séjour des géants. Il y rencontre bientôt le géant Thyrm, l'interroge et apprend que c'est lui le ravisseur. Le marteau a été caché sous terre à huit brassées de profondeur : Thyrm ne consentira à rendre le marteau que si l'on lui donne la main de Freyja. Cette réponse rapportée aux dieux, les jette dans la consternation ; ils se réunissent, délibèrent, mais ne trouvent pas de solution. Il se résigne donc à prier Freyja d'accepter le marché qu'on lui propose.

Mais Freyja s'y refuse, indignée; elle ressent un si grand courroux que les veines de son cou se gonflent jusqu'à faire éclater son beau collier d'or qui roule à terre. Dans leur embarras, les Ases se résolvent alors à un stratagème : on revêtira Thor lui-même d'habits de femme, on lui passera au cou le collier de Freyja et on le recouvrira d'un voile de mariée. Après quelques hésitations, Thor finit par se prêter à cette mascarade. Vêtu en femme, il se rend au pays de Thyrm ; Loki l'accompagne, déguisé en servante. Les deux Ases reçoivent chez le géant un accueil magnifique. Dès le premier soir, Thyrm fait préparer le festin des noces. La supposée fiancée fait paraître un appétit prodigieux : à elle seule, elle a dévoré tout ce qu'on avait réservé aux femmes du Palais, c'est-à-dire un bœuf entier, huit saumons, de nombreuses épices ; elle boit par surcroît trois tonnes d'hydromel. Le géant s'étonne grandement d'une telle voracité.

Mais Loki n'est point embarrassé de lui donner une explication : pendant huit jour entiers, dit-il, Freyja n'a rien voulu manger ni boire, tant était violente la nostalgie qui la poussait vers le pays des géants. Thyrm, rasséréné et plus épris que jamais, veut embrasser la future mariée ; mais quand il lève le voile qui couvre le visage de la déesse, il ressent un tel effroi à voir les éclairs qui jaillissent de ses yeux qu'il fait un bond en arrière. Loki l'apaise encore; pendant les huit dernières nuits, déclare-t-il, Freyja n'a pas dormi, tant elle était agitée du désir de partir pour le pays des géants ; et c'est pourquoi ses yeux jettent un tel feu. À ce moment, désireux de donner à son union avec Freyja la consécration rituelle, Thyrm envoie chercher le marteau Mjornir et ordonne que, selon la coutume, on le pose sur les genoux de la fiancée. Le cœur de Thor rit dans sa poitrine. D'une main vigoureuse, le dieu saisit l'arme et la brandissant joyeusement, abat Thyrm et toute sa suite de géants. Puis, satisfait et calme, il retourne chez les Ases

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4 juin 2007

LES NORNES, TISSEUSES DE VIE

LES NORNES, TISSEUSES DE VIE

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**a2u sein d'une mythologie bien ancrée dans la culture dite masculine qu'elle reflète, la vie de tous est tissée par trois femmes que l'on nomme les Nornes. La littérature scandinave se fait souvent avare de détails sur la vie des anciens Germains mais un nombre considérable d'informations au sujet des Nornes peut en être soutiré.

Les Nornes sont les Grandes Exécutrices, elles ont comme mission d'exécuter le Grand Plan tel que prévu par le Cosmos. Elles sont la destinée de tous et chacun, elle est le chemin de vie tracé pour nous et s'assure que nous marcherons dans la direction qui est nôtre. Un de leur rôle, est aussi de nous rappeler que si notre destinée est pré-établie, cela ne veut pas dire que nous ne pouvons pas prendre nos décisions et suivre le chemin qui nous plaît.

Les Nornes entretiennent un lien étroit avec le Wyrd, qui se traduit par « destin » et représente les forces et faiblesses qui nous habitent et qui nous permettent de vivre les événements tels que dressés sur notre chemin de vie. Le Wyrd, dans sa sagesse, symbolise donc bien au contraire de la pensée populaire, que nous avons le choix d'agir au meilleur de nous-même dans toutes les situations de notre vie.

Les Nornes furent engendrées par on ne sait quel miracle ni par quel dieu ou autre entité. On peut dire que les Nornes sont l'incarnation du Wyrd et que leurs rôles reviennent à effectuer les tâches du Wyrd. D'ailleurs, un des surnoms des Nornes est « Les Sœurs Wyrd ».

Ces trois femmes sont elles-mêmes témoins des générations passées, présentes et futures puisqu'elles appartiennent toutes trois à une période temporelle différente. Elles se nommaient Urd, Verdandi et Skuld, leurs trois noms signifient Destin, Existence et Fatalité. Elles étaient en fait un peu la représentation des Moires de la mythologie grecque.

Urd, la plus vieille, est décrite comme une vieille femme et symbolise le passé et « Ce Qui A Été ». Le nom d'Urd est à l'origine de la croyance que Wyrd est la mère des Nornes puisque que les mots Wyrd et Urd sont issus de la même racine, Urd étant une forme plus récente de Wyrd. Il s'agit donc là de la même divinité qui s'est probablement dédoublée et à laquelle on a donnée deux sœurs pour représenté le concept du Temps.

Urd symbolise bien évidemment les actions et non actions passées (les actions que nous n'avons pas faites) qui provoqueront un résultat à un moment donné dans nos vies. Elle nous indique que notre vie est tracée entre autre par les choix que nous faisons.

Verdandi, la seconde, est décrite comme une femme d'âge moyen et symbolise le présent et « Ce Qui Est ». Verdandi représente directement les résultats de nos actions passées (engendrées par Urd). Elle est la force qui symbolise nos choix, actions et non actions du passé, c'est-à-dire le passé qui devient le présent.

Elle symbolise tout ce que nous avons accomplit et les matérialise physiquement, émotionnellement, mentalement et spirituellement dans notre présent. Le présent dure un bref instant, glissant rapidement de nos doigts vers l'inconnu et imprédictible futur.

Enfin, Skuld, la dernière est décrite comme une jeune fille et symbolise le futur et « Ce Qui Sera ». Skuld représente aussi un large éventail de concept : la nécessité (le besoin), le futur, la culpabilité et la dette. Elle est assurément
la Norne la plus énigmatique et celle à s'attirer le plus d'attention, témoin de la curiosité de l'homme envers son avenir.

Puisque nous sommes contrôlés par l'élément physique du temps et que ce dernier est linéaire, notre présent se doit d'évoluer dans les mains de Skuld vers le futur. Elle représente ce qui PEUT arriver en résultat de nos choix passés et présents. Le futur par contre reste changeable pour le mieux et même les meilleurs et pires choix du passé ne résultent pas obligatoirement en un mauvais futur; les choix du présent peuvent surpassés ceux du passé et favoriser le résultat. Symbole de cette possibilité toujours présente, Skuld est toujours représentée le visage voilé et tenant un parchemin dans ses mains.

Attardons-nous maintenant sur le concept de culpabilité et de dette. Notre vie dépend de la mort de d'autres créatures et plantes, par lesquels nous nous nourrissons. C'est là qu'entre en ligne de compte la culpabilité puisque nous devons détruire pour vivre. La seule manière de payer notre dette est par notre propre mort. À ce moment venu, nous nourrirons à notre tour une autre espèce et le cycle de la vie continuera sa grande spirale.

Ce trio féminin de tous les âges est représenté au sein de plusieurs croyances païennes et néo-païennes sous les attributs de Vierge (Jeune Fille), Mère et Sage (Vieille-Femme-la-mort). Les traits de la Vierge-Jeune-Fille sont pris par Skuld, Verdandi est la mère et Urd est la Sage-Vieille-Femme.

Dans la mythologie gréco-romaine, les Parques et les Moires, consoeurs des Nornes, sont souvent représentées avec une bobine de fil à la main : la plus vieille tient ladite bobine, la seconde déroule le fil et la dernière le coupe. Les Nornes et leurs sœurs sont littéralement des « tisseuses de vie ».

Puisque intimement liées au cycle de vie et de mort, il n'est guère surprenant d'apprendre que Urd, Verdandi et Skuld résident au pied de l'Arbre-du-Monde, Yggdrasil. Une de leur tâche consiste à entretenir l'Arbre afin de s'assurer de sa bonne santé, en enduisant ses racines de boue faite d'eau sacrée et de terre. Cette pâte guérisseuse lutte contre la pourriture et les blessures infligées par les quelques animaux qui broutent l'herbe verdoyante et les racines de l'Arbre.

Yggdrasil possède trois sources auxquelles viennent s'abreuver ses racines, une de ces sources se nomment Urd, d'après la Nornedu même nom. C'est là que les dieux se réunissent à tous les jours pour tenir leur conseil.

D'un point de vue général, les Nornes sont parfois considérées comme des fées ou des êtres surnaturels qui ont comme mission de protégées les membres d'une famille.

Sous ces traits, ces femmes apparaissent comme ce nous appelons « Disir », femmes âgées décédées qui deviennent des entités protectrices. Ces femmes-esprits avaient entre autre la mission d'assister les femmes en couche.

Nous avons vu que les Nornes sont des êtres beaucoup plus vieux que les dieux eux-mêmes et qu'elles résidaient près d'un puits où les dieux viennent quérir conseil et aide. On peut en déduire que les Nornes exercent leur rôle de Disir face aux dieux.

On associe aussi les Nornes aux Valkyries, ces féroces guerrières qui accompagnent Freyja et Odin sur les champs de bataille. D'ailleurs, Skuld, la plus jeune des Nornes est listée dans les textes anciens comme une Valkyrie qui prend part aux guerres, accomplissant sa fonction de « tisseuse de vie ».

Le mythe des Valkyries est intimement lié aux divinités Odin et Freyja dans leur fonction de divinité de la mort où elles choisissent les héros qui tomberont morts; les Valkyries ont comme rôle d'accomplir la volonté d'Odin et de Freyja et d'accompagner les héros morts à un des deux palais (soit le palais de Valhalla pour ceux qui iront avec Odin ou le palais de Sessrumnir pour ceux qui accompagnent Freyja).

On peut donc qualifier les Valkyries de psychopompes, rôle qui se rapproche grandement des fonctions accomplies par les Nornes et même par certaines Disir.

Toutes ces associations nous laissent croire qu'il existe bien plus des trois Nornes Urd, Verdandi et Skuld.Certaines légendes rapportent qu'il existait trois familles de Nornes : les unes étaient divines (probablement la famille de Urd, Verdandi et Skuld), les secondes étaient de descendance elfique et enfin les troisièmes étaient les filles Dvalin le nain.

Leur surnom « tisseuses de vie » est influencé par la mythologie gréco-romaine puisqu'il n'existe dans la mythologie nordique aucune référence à « femmes qui tissent », on les surnomme plutôt « femmes qui écrivent ». Il était donc coutume jadis de les représenter armées de tablettes de bois où ils inscrivaient le destin des hommes.

On raconte aussi que les Nornes sont des Prophétesses, que pour déchiffrer le destin des hommes, elles gravent des runes et ont recours à la divination. Elles sont donc ces « femmes qui prophétisent ». Ceci est un fait très intéressant puisque les runes sont généralement associées à Odin et à l'épisode où ce dernier se suspend à Yggdrasil. Si les Nornes sont également liées aux runes, il est fort possible qu'elles en aillent percer les secrets bien avant Odin et peut-être sont-elles liées intimement aux mystères des glyphes sacrés.

4 juin 2007

VALKYRIES

Les Valkyries

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Dans les croyances les plus anciennes, les Valkyries étaient considérées comme déesses des cadavres, représentées par les «corbeaux-charognards». Leur nom signifie littéralement «celles qui choisissent les morts ». Anges sombres de la mort, esprits funestes de la tuerie, tels des oiseaux de proie, elles volaient au-dessus des champs de bataille et des mers, funestes représentantes de la mort et de la vengeance. Elles sont horribles et téméraires, elles se répètent des corps écartelés et ensanglantés. Leur sinistre mission se reflétait dans les noms qu'elles portaient : Hurlante, Criante ou Furieuse, Enragée.

On les associe à plusieurs figures mythiques provenant de différentes cultures : on peut penser aux Furies et aux Amazones grecques ou encore à la celte Morrigan (qui d'ailleurs, possède la capacité de se métamorphoser en corbeau). Au sein des mythes nordiques, la voluptueuse déesse Freyja est souvent dépeinte comme étant la chef des Valkyries, elle qui déjà se voit donner la moitié des valeureux guerriers morts sur le champ de bataille.

Toujours à cette époque ancienne, on a considéré les Valkyries comme étant également des prophétesses; non seulement elles ne se contentaient pas de choisir des vainqueurs d'une bataille, elles savaient à l'avance sur qui leur choix allait s'arrêter. Qui dit prophétesses dit Nornes, ce fameux trio composé de trois femmes à l'image du temps : une vieille, une adulte et une jeune. Skuld, la plus jeune des Nornes, représente le futur et outre son rôle de Norne, elle tient également celui de Valkyrie. C'est d'ailleurs logique : si elle décide de l'avenir des hommes avec ses soeurs, pourquoi ne serait-elle pas présente lorsque le destin frappe ?

On honorait parfois aussi les Valkyries comme des Disir, esprits féminins protecteurs. Les Nordiques croyaient que lorsqu'une aînée décédait, son esprit protégerait dorénavant la famille qu'elle laissait derrière. Ce culte fut fort populaire notamment en Suède et dans le nord de l'Allemagne.

De Valkyrie à Nornes à Disir, ces femmes mythiques couvrent plusieurs facettes féminines, plusieurs tranches d'âge ainsi que plusieurs aspects divins. On pourrait être en mesure d'affirmer que celle qui est maintenant une Norne, fut à une époque une Valkyrie et sera un jour une Dis.

Entre le IIIème et XIème siècle, les Valkyries ont quelque peu changé d'aspect, et ce, pour tenir un rôle plus bienveillant. De petites amulettes et des représentations sur pierre commencent à dépeindre la Valkyrie comme une très belle femme accueillant les héros décédés avec une corne pleine d'hydromel.

Aussi, à partir de cette époque, la légende des valkyries se modifia encore un peu, elles furent considérées comme des demi déesses et le folklore les fusionna avec les Vierges Cygnes. Avec cet attribut, on comment à décrire les Valkyries comme de blondes et vierges jeunes femmes qui par des moyens magiques se transforment en cygnes pour traverser le ciel et l'eau. Dans la culture populaire, le cygne était vu comme un augure.

Si une courageuse personne arrivait à capturer et à maintenir une vierge cygne, elle pouvait lui soutirer un souhait. Ceci expliquerait pourquoi les valkyries sont parfois surnommés les «vierges qui offrent un souhait » et on pourrait penser que ce don particulier et fort recherché par les hommes leur vient directement de celui qui est désormais considéré comme leur père, Odin, fort reconnu pour être un exaucer de souhait.

On retrouve des traces des vierges cygnes qui datent de la même époque que la première version beaucoup plus féroce et sombre des valkyries.

Guidées par Freyja, sorcière et guerrière, et par Odin, magicien et chef des Berserkers (hommes qui par des procédés magiques se transformaient en loup ou en ours et entraînent dans une furie meurtrière qui décuplait leurs forces), on peut se douter que la véritable force des valkyries ne relevaient pas principalement de leur forces physiques mêmes si on les décrit parfois comme équipées de casques et armes et vêtues d'armures si étincelantes qu'elles faisaient naître des lueurs hors du commun dans le ciel, en fait, des aurores boréales. Certaines légendes disaient que les aurores boréales annonçaient une guerre imminente. La véritable force des valkyries résidait fort probablement en leurs pouvoirs magiques.
 

4 juin 2007

Les Femmes cygnes de la mer

Les Femmes cygnes de la mer

" Texte de Douglas Hyde puis traduit du Gaelique en Français par Georges Dottin"

****a Rinn-Culuisge (Roaringwater Bay), à l’ouest du comté de Cork, la mer pénètre profondément dans les terres, comme un fleuve, et les garçons qui demeurent dans le voisinage ont l’habitude de se réunir pour jouer, sur le bord, pendant les beaux jours.
Un jour, un garçon d’environ quatorze ans était seul sur le rivage et regardait sans crainte sur la mer ou il y avait des lueurs vertes produites par l’éclat du soleil, et pas un souffle de vent dans l’air. Il s’était assis souvent avant ce jour au bas du flot qui battait maintenant contre les pierres au-dessous de lui, mais il pensa qu’il n’avait jamais vu l’eau plus belle et plus séduisante, et il se dit à lui-même que s’il avait un bateau, il aimerait à aller faire une promenade ; mais il n’y avait pas de bateau en vue. Après avoir regardé quelque temps à l’entour, il aperçut une planche de bois tout prêt de lui, et en même temps il vit trois cygnes nager à la surface du golfe et venir vers lui. Ils tournèrent deci delà, mais au bout de peu de temps ils arrivèrent devant lui.
Le garçon fut pris d’une grande joie en voyant la forme des oiseaux. Il rassembla toutes les miettes de pain qu’il avait dans sa poche et les leur donna à manger. Il pensa qu’ils n’étaient pas sauvages ; ils semblaient si doux et si familiers! Ils s’avancèrent tout près de lui, mais chaque fois qu’il essayait de les prendre, il ne réussissait pas à les toucher. Ils n’étaient pas depuis longtemps auprès de lui qu’ils semblèrent devenir encore plus beaux et plus brillants, et son désir de les prendre s’accrut.
Pour satisfaire son désir, il prit la planche de bois, s’assit dessus et suivit les cygnes. Il dirigea la planche à sa volonté en plongeant rapidement les mains dans l’eau, comme on fait d’ordinaire avec les rames. Les cygnes continuèrent à aller devant lui, mais il ne pût les atteindre. En peu de temps, il se trouva au milieu de la mer. Il était fatigué et il s’arrêta de ramer ; alors il changea de couleur, de crainte de ne pouvoir regagner la terre. Mais les oiseaux s’approchèrent et se rassemblèrent autour de lui comme s’ils cherchaient à le remettre de son trouble, et ils firent en sorte qu’il oublia le danger ou il était. Plein d’affection pour eux, il étendit rapidement la main pour prendre le plus beau de la bande, mais il porta trop lourdement sur le bord de la planche, il manqua son coup et il tomba dans les vagues de la mer.

Quand il s’éveilla du saisissement qu’il avait éprouvé, il était étendu sur un lit de plumes, dans le château le plus beau qu’eût jamais vu oeil humain et trois dames se tenaient au pied de son lit. L’une d’entre elles prit la main du jeune garçon et lui demanda aimablement comment il se faisait qu’il fût là.

-  Je n’en sais rien, dit le jeune garçon, et il leur raconta le ma!heur qui lui était arrivé en route.

- Consens-tu a rester auprès de nous, enfin? dit la plus jeune, nous te souhaitons la bienvenue. Mais si tu restes ici pendant trois jours, tu ne pourras jamais plus demeurer dans ton pays, car le vent et le soleil te gêneraient.

Il était si charmé dans son coeur par la beauté du lieu qu’il promit de ne pas se séparer d’elles. Elles le conduisirent de chambre en chambre dans la maison ; chaque chambre l’emportait sur l’autre en beauté et en richesse ; elles étaient pleines de monceaux d’or et de riches soieries. Il avait souvent lu des descriptions du Paradis et il se demanda à lui-même si c’était là l’endroit qu’on appelait de ce nom.
II resta avec un grand plaisir dans son nouveau pays pendant cinq ans, mais au bout de ce temps il fut pris du désir de retourner voir ses parents et les gens de sa famille. Il craignait qu’il ne lui fût pas possible de le faire, et son coeur se remplit de tristesse et de trouble sans que les dames en eussent connaissance. Un jour qu’il était couché au pied d’un arbre et que des larmes coulaient sur ses joues, une vieille sans dents vint à lui et lui dit:

- Si tu me promets de m’épouser, je te conduirai chez toi demain.

- Je ne t’épouserai pas, dit-il, quand même tu aurais la moitie des richesses du monde.

Elle ne l’eut pas plus tôt entendu dire ces mots qu’elle bondit hors de sa vue. En même temps, les trois dames, qui étaient à l’ombre d’une tour près de lui à écouter sa conversation, 1’abordèrent: elles le remercièrent de la réponse qu’il avait donnée à la vieille femme, et lui dirent qu’en récompense, elles le feraient remonter chez lui.
Au moment ou le soleil se leva, le jour d’après, en s’éveillant, il se trouva assis sur un monticule, au bord de la mer, à peu de distance de la maison de son père. Lorsqu’il regarda devant lui, il vit les trois cygnes qui nageaient dans le même bas-fond ou ils étaient cinq ans auparavant. Ils lui faisaient signe de la tête, comme s’ils lui disaient : —  Adieu, ami de notre cœur.

Ce faisant, ils plongèrent sous l’eau et ils partirent sans qu’on sût ce qu’ils étaient devenus.
II se rendit chez lui, et il raconta l’histoire qui est rapportée ici. Comme son père et sa mère n’avaient pas d’autre enfant que lui, on peut s’imaginer comme ils furent joyeux de son retour, qu’ils n’espéraient pas. Les gens qui entendirent son histoire s’émerveillèrent mais ne le crurent pas, bien que ce fût la pure vérité.
Au bout de peu de temps, il fut pris du désir d’aller au beau pays qu’il avait quitté pour revoir l’endroit ou  il avait demeuré, et ses amies, mais il ne savait comment accomplir son projet. Son père et sa mère se désolèrent qu’il voulut les quitter, eux qui n’avaient que lui, mais il ne voulut pas suivre leur conseil. II alla au bord du golfe et se mit à pleurer, mais ce fut en vain, car il n’avait ni connaissance, ni information, ni secret sur l’endroit ou étaient allés les cygnes. On ne put le forcer à s’éloigner de là et à n’y pas retourner, jusqu’à ce qu’il mourut a cette place même.

29 mars 2007

les lamies

Lamie, était une reine de Phrygie. Elle était très belle ; et Zeus, le père des dieux, l'aima. Mais l'épousede Zeus, Héra, jalouse, fit périr les enfants que Lamie avait enfantés de son divin amant. Du coup, Lamie, à son tour, se mit à jaouser les mères qui gardaient leurs enfants : elle tentait de saisir ces derniers ; et, quand elle y réussissait, elle les tuainet et les dévorait.

          Ainsi naquit la légende des lamies devenues nom commun
La croyance populaire en fit un monstre à queue de serpent, sorte de "croque-mitaine" femelle qu'on évoquait pour effrayer les enfants en les menaçant de se faire dévorer par ce fantôme fabuleux.
          La légende évolua encore. Plus tard, on appela lamies des génies féminins qui s'attachaient aux jeunes gens pendant leur sommeil nocturne, suçaient leur sang et épuisaient leur virilité.

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29 mars 2007

EMPOUSES ou EMPUSES

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Ils s'agissaient de spectres pouvant prendre différentes apparences telles que celles de belles jeunes filles qui séduisaient les voyageurs pour sucer leur sang et dévorer leur chair. Elles avaient pour particularité de pocéder des pieds de bronze.

Ainsi nommait-on les filles d'Hécate, la déesse carienne de la Grèce d'Asie, héritère de la déesse nue de l'époque néolithique, l'ancienne grande déesse mère universelle, la maîtresse des fauves, de la religion minoënne en Crète.
Elle règnait à la fois sur la terre, sur les airs et sur les eaux de la mer. Présidant à la nature vierge, elle veillait sur l'accouplemnt et l'accouchement des bêtes sauvages ; puis sur l'accouchement des femmes sous le nom de Lucina. 
Or, dans la mythologie grecque classique, Hécate représentera, par elle même, une déesse assez remarquable. la triple Hécate est à la fois : au ciel Phébé, la déesse lunaire ; sur terre Artémis, la divinité des gardienne des carrefours, site favori où l'évoquent les magiciens et les sorcières ; et sous terre, l'hécate infernale, la déesse des morts et des terreurs nocturnes, présidant aux apparitions de fantômes et de monstres, contenant les violences des spectres.

27 mars 2007

Bloody Mary

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   Le Bloody Mary en plus d'être un cocktail composé de 6/10  de jus de tomate, de 3/10 vodka, de 1/10 jus de citron , de 1 trait de Worcester Sauce , et d' un trait de Worcester Sauce.

Mettre 3 glaçons dans le verre.

Verser le jus de citron , la Worcester Sauce , la vodka et le Tabasco.

Mélanger.Ajouter le jus de tomate.Assaisonner selon les goûts(sel , poivre...).

Mélanger à nouveau.

Est aussi une légende Urbaine dont le rituel change suivant les versions. La légende dis que, un soir de pleine lune, si tu te mets devant ton miroir, le mouille et que tu invoque l'esprit de Bloody Mary (Marie la sanglante) en frappant dans les mains tournant sur toi-même et dire Bloody Mary one......jusque five (cinq), tu verras apparaître son esprit dans le miroir puis son sang coulera mêlé du tien.......BM

D'autres précises que des chandelles devraient être allumées devant le miroir. Le nombre d'appel differt aussi de trois à 13 fois. La légende révelle aussi que si on ajoute à l'invocation " Bloody Mary, I killd your baby " cela provoquerait une attaque de l'entité qui sortirait du miroir afin d'attaquer son invocateur.

Mais tout ceci n'est qu'une légende vous n'êtes pas obligé d'y croire. Toute fois aux USA le folklore de cette légende a fut tellement pris au serieux que L'écrivain Janet Langlois écrivit un essais sur celle ci, ''The Forbidden'' de Clive Barker ou encore " Bloody Mary" de Anne PArillaud. Qui fût par la suite repris dans des films tel que Candyman (1992) réalisé par Bernard Rose et Urban Legend (1998) dans lequel le rituel est effectué.

27 mars 2007

Les Goules

     La goule est une créature des mythologies mésopotamiennes et arabes. Dans le folklore arabe, les goules sont l'engeance d'Iblis (c'est ainsi que les arabes nome le diable sous sa forme angélique) et sont reconnaissables à leurs pieds fourchus, seul élément constant de leur apparence puisqu'elle peuvent changer de forme, prenant le plus souvent l'apparence d'une hyène ou celle d'une femme. On la rencontre dans les cimetières où elle déterre les cadavres pour s'en nourrir et dans d'autres endroits peu fréquentés. La goule hante aussi le désert sous les traits d'une jeune femme et elle dévore les voyageurs qui succombent à ses appels.

Les pays occidentaux leurs asssocies d'autres caractristiques comparables à celles des lamies et de des empuses comme le pouvoir de paralysie.

Selon Edgar Allan Poe, elles ne sont ni femme, ni bête, ni humaine.

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27 mars 2007

Les succubes

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      Les succubes sont considérées entant que démones (ange déchu par la luxure) qui séduisent les hommes et abusent d’eux pendant leur sommeil. Elles leur volent leur semence. Le pendant mâle est l'incube. Ces démons se retrouvent dans les écrits de Saint Augustin qui en fait des tentateurs d’ascendance diabolique.

Les enfants nés de ces unions, qualifiés de monstres infernaux, étaient censés être maigres, hurler dès qu’on les touchait et rire si un malheur survenait. Ils étaient considérés comme enfants d’incubes Caïn, l’Antéchrist, Platon, Alexandre le Grand, Rémus et Romulus, Merlin l’Enchanteur, la fée Mélusine, Luther et les Huns.

27 mars 2007

Les stryges

     La stryge, en référence à son cri perçant,  est une créature mi-femme mi-oiseau associé aux cimetières et aux charognards. Le terme est aussi une insulte et une superstition qui désigne une sorcière volant dans les ténèbres qui étouffe les enfants ou bien, les empoisonne de son lait.

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définitions d'Éric CORBEYRAN auteur et dessinateur du Chant des Stryges paru aux éditions DELCOURT:

"Depuis la nuit des temps, dans chaque civilisation, les hommes rapportent d'étranges rencontres avec des créatures diaboliques. Tantôt griffons, tantôt vampires, les Stryges ont traversé les siècles parmi nous.

Esprits nocturnes et malfaisants, femmes au corps d'oiseau, elles peuvent prendre forme humaine pour séduire les mortels et épuiser leur vitalité jusqu'à la mort. Divinités désincarnées, cruelles et sanguinaires, elles errent la nuit pour sucer le sang et dévorer la chair des nouveaux nés endormis.

Par extension, au cours des siècles, le terme Stryge s'est étendu à tout ce que l'homme craint : diable, sirènes, vampires... jusqu'aux extraterrestres."

« Les Stryges sont vampires, et quiconque les croise en vient à douter de sa propre peur... Car les Stryges sont sirènes et quiconque les écoute meurt. »

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